Beaucoup de personnes ne considèrent pas que la gestion du stress est un sujet sur lequel travailler, soit parce que « le stress fait partie de la vie » ou parce qu’ils ou elles sont enfermé.e.s dans des environnements sur-pressurisés depuis si longtemps qu’ils/elles ne se rendent même plus compte de leur niveau de stress.
Enfin, il y a les personnes qui sont enfermées dans des schémas de croyances limitantes et c’est de ces personnes dont je souhaite parler aujourd’hui.
Alors, déjà, je voudrais rappeler ce qu’est une croyance limitante = « La croyance limitante est une catégorie de croyance qui est repérable par les conséquences qu’elle aura sur notre action et notre comportement :
Par exemple, penser qu’on est nul-le en maths aura pour conséquence qu’on ne s’autorisera pas à s’imaginer dans une carrière scientifique, d’ingénieur, de médecin, ou à se dire qu’on sera incapable de faire la comptabilité de son entreprise » Source : Site Chance.
Donc, pour reformuler, une croyance limitante est une idée qui n’est pas vérifiable de façon objective et que l’on a intégrée comme acquise à tel point qu’elle a des impacts concrets sur nos comportements et/ou nos choix de vie.
Vous pouvez lire cet article pour en savoir plus sur l’impact des croyances limitantes.
Or, j’en rencontre 3 de façon générale quand je parle autour de moi de mon métier et de la gestion du stress.
Croyance limitante n° 1 : « Prendre du temps pour soi et travailler sur son stress est un concept très égocentré »
C’est une rengaine qui revient souvent, surtout pour des personnes qui sont des contextes familiaux et/ou professionnels très « yang ».
Dans ces constructions, on considère que prendre du temps pour soi est égoïste, que cela est une lubie de la génération Y qui a trop de temps pour se poser des questions et pas assez pour travailler.
En plus, j’entends beaucoup de clientes qui – quand elles me font la liste de leurs priorités – vont mettre en avant leur travail, leur famille, leur conjoint, … et se mettent souvent tout en bas de la liste de leur priorité.
Sauf que c’est avec soi-même que l’on vit H24 et 7j/7 et non avec les autres et il est donc important de prendre du temps pour se chouchouter soi-même.
Et si l’on ne se fait pas passer en priorité, on ne pourra pas s’occuper des autres bien longtemps.
Comme le dit si bien Katie REED, « Prendre soin de soi c’est donner au monde le meilleur de soi et non de ce qu’il reste de soi ».
Croyance limitante n° 2 : « S’engager dans une démarche de gestion du stress prend du temps et je n’en ai déjà pas assez »
Là, on est sur un énorme frein dans le process de prise en main de sa santé par la gestion du stress.
En effet, on est souvent coincées dans ce cercle vicieux : comme on est stressée, on a l’impression qu’on n’a pas assez de temps pour faire les 40.000 tâches que l’on a dans la journée et du coup on stresse encore plus et quand on nous parle de « prendre du temps » pour se poser et travailler sur son stress, cela créé une angoisse inutile…
Je vous conseille à ce sujet de lire cet article qui illustre bien les difficultés des triples journées pour les femmes.
Sauf que, justement, raisonner de cette façon c’est prendre le problème à l’envers.
Une chose est certaine = le temps est immuable.
Ce qui ne l’est pas en revanche c’est les priorités que l’on peut se donner et comment on souhaite investir ce temps
- Et si, au lieu d’aller faire la 4ème pause café du jour avec vos collègues vous alliez marcher 5 minutes ?
- Et si vous déléguiez la préparation du repas de ce soir pour prendre le temps de faire une méditation ?
- Et si vous ne répondiez pas tout de suite au mail TTU de votre client (selon sa vision des priorités) ?
On a toutes le même nombre d’heures dans la journée et ce qui importe est surtout ce que l’on en fait et non à quel point l’on peut en faire.
Croyance limitante n° 3 : « ça ne sert à rien de travailler sur la gestion du stress »
Il peut être couramment répandu comme croyance que les personnes stressées devraient « péter un coup » ou qu’il n’y a que les gens qui sont faibles psychologiquement qui font des burn-out.
Hormis le fait que ces idées préconçues sont archaïques et dépassées, cela démontre aussi à quel point certaines personnes ne sont pas à l’écoute des signaux d’alerte de leurs corps.
En effet, le stress ne se traduit pas immédiatement par un burn-out : il y a des signaux faibles que l’on ne prend pas en considération et qui peuvent avoir des impacts à plus ou moins long terme sous forme de pathologies.
Vous pouvez lire cet article si vous souhaitez en savoir plus.
Par conséquent, travailler sur sa gestion du stress c’est contribuer à un meilleur équilibre de sa santé au global et cela ne sert donc pas à rien.
Comment la naturopathie peut vous aider à diminuer votre stress ?
En faisant un état des lieux global de votre hygiène de vie et donc de vos facteurs de stress, la naturopathie peut vous aider à diminuer toutes les situations qui créent du stress pour votre organisme – dont les fameuses croyances limitantes – afin de vous aider à retrouver de la sérénité et de la vitalité.
Je vous en dis plus ici.
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